Stress, jambes lourdes, oreilles bouchées, douleurs dorsales et cervicales, déshydratation, jet lag… Dans les airs, bon nombre de complications peuvent être évitées. Voici nos conseils pour mieux supporter vos trajets en avion, tout particulièrement lorsqu’il s’agit de vols long-courriers !
Lutter contre le stress
Les départs en voyage sont bien souvent synonymes de stress et de précipitations. Médicaments, billets, passeports… Anticipez au maximum. Préparez votre sac la veille, prévoyez d’être bien à l’avance à l’aéroport. Et une fois installé dans l’avion… Respirez profondément… Et détendez-vous ! Le saviez-vous ? Certaines compagnies proposent des programmes de méditation à bord des vols long-courriers (Air France notamment).
Si vous êtes particulièrement angoissé à l’idée de prendre l’avion :
- Pratiquez une activité physique plusieurs fois pendant la semaine avant le vol
- Initiez-vous à des techniques de relaxation ou de méditation (cohérence cardiaque, sophrologie, etc.).
- Évitez les excitants comme le café le jour du vol.
Le choix des vêtements
Le jour J, veillez à porter des vêtements amples et confortables, des sous-vêtements jusqu’aux chaussures. Vos chevilles ont tendance à gonfler lors des vols de longue durée ? Ou vous souffrez d’insuffisance veineuse ? Pour améliorer la circulation sanguine, équipez-vous de bas de contention.
Il fait souvent plus froid dans l’avion, pensez-donc à prendre un foulard avec vous pour éviter d’arriver à destination avec mal à la gorge.
Bien choisir son siège
Vous redoutez les turbulences ? Vous êtes sujet au mal des transports ? Préférez les sièges proches du centre de gravité de l’appareil. Ils sont situés en milieu de cabine, près des ailes.
Si vous êtes grand et que vous voyagez en classe économique, préférez les sièges près des issues de secours. Vous aurez ainsi plus de places pour vos jambes.
Enfin, si vous devez voyager la nuit, essayer de choisir un siège loin des toilettes. Cela évitera qui vous soyez dérangés par le passage incessant des autres voyageurs.
S’installer confortablement
Installez-vous confortablement sur votre siège. En « classe éco », pour assurer à vos jambes un maximum d’espace et de liberté de mouvement, ne gardez pas de bagages à vos pieds. Décroisez vos jambes… Et étirez-vous régulièrement.
Pour prendre soin de vos jambes et stimuler la circulation sanguine, réalisez ponctuellement quelques mouvements de flexion-extension des pieds. Vous pouvez également masser vos mollets à l’aide d’une crème circulatoire. Enfin, un coussin de voyage peut s’avérer très utile afin de lutter contre les douleurs cervicales et de trouver une position plus confortable pour dormir.
Bouger le plus souvent possible
L’immobilité prolongée … Voilà notre ennemie numéro un lors des longs trajets ! Raideurs et douleurs au niveau du dos et du cou, jambes lourdes et gonflées, risques de phlébite, de thrombose veineuse… Nous sommes encore trop peu nombreux à suivre les recommandations permettant de limiter ces complications. La règle d’or ? Se lever de son siège toutes les heures pour relancer la circulation sanguine.
S’hydrater et bien manger
Au cours des trajets en avion, veillez à bien vous hydrater. Vous ne vous en rendrez pas compte, mais l’air sec de l’avion va vous déshydrater très rapidement. Buvez par petites gorgées très régulièrement pour que votre corps ait le temps d’assimiler le liquide. Limitez la consommation de boissons alcoolisées ou de café favorisant la déshydratation.
Et mangez léger ! Les repas servis en avion sont souvent riches en glucides simples et pauvres en protéines. Pour être bien calé, emportez avec vous des barres protéinées (sans sucre en excès) que vous pourrez grignoter dans l’avion.
Gare à la sécheresse ambiante
Dans la cabine de l’avion, l’humidité est particulièrement faible… La sécheresse ambiante peut être l’origine de multiples gènes au niveau de la peau, de la bouche, du nez, des yeux… Privilégiez le port de lunettes de vue plutôt que de verres de contact, appliquez une crème hydratante sur votre peau, hydratez vos lèvres à l’aide d’un baume. Quelques gouttes de sérum physiologique au niveau des yeux ou du nez pourront également vous soulager.
Des astuces contre les oreilles bouchées
Lorsque l’avion redescend et perd de l’altitude, la pression atmosphérique quant à elle augmente exerçant ainsi une pression externe sur le tympan. C’est ce phénomène qui est à l’origine de cette fameuse sensation d’ »oreille bouchée » parfois douloureuse.
Les recommandations ? Déglutir, mâcher un chewing-gum ou se tourner vers la manœuvre de Valsava : pincez votre nez puis soufflez de l’air dans votre nez jusqu’à sentir un claquement dans vos oreilles, signifiant l’ouverture de la trompe d’Eustache.
Lutter contre le jet lag
Pour atténuer les effets du décalage horaire, veillez à bien vous reposer la veille du départ et à vous détendre dans l’avion. Arrivé à destination, essayez au maximum de vous synchroniser à l’heure locale. Pour réguler votre horloge interne, respectez le cycle lumière/obscurité : exposez-vous quotidiennement à la lumière du jour et pratiquez une activité physique avant 18-20 heures. Le soir, coupez les écrans au moins une heure avant le coucher !
Prendre de la mélatonine au coucher pendant le séjour et quelques jours après le retour peut aussi vous aider à vous resynchroniser plus rapidement.
Consulter un médecin avant le vol si besoin
Un rendez-vous avec votre médecin généraliste peut, dans certaines situations, s’avérer nécessaire. Ce professionnel de santé pourra ainsi vous apporter des conseils personnalisés et éventuellement vous prescrire un traitement à glisser dans votre trousse à pharmacie de voyage.
Il vaut mieux consulter avant un vol :
- Si vous suivez un traitement médical ou avez été opéré ou hospitalisé récemment ;
- Si vous souffrez d’une maladie chronique : diabète, asthme, insuffisance cardiaque ou respiratoire…
- Si vous souffrez d’insuffisance veineuse ou si vous avez des antécédents de thrombose veineuse ou d’embolie pulmonaire ;
- Si vous souffrez d’agoraphobie, de claustrophobie ou d’une phobie de l’avion ;
- Si vous souffrez de mal des transports.
Source: Doctissimo